Pollack, mon ami ...

Première partie de la vidéo. La suite est juste en dessous dans l'article.


Pollack, je me rappelle de ta première approche. C’était en première année à la résidence, un soir d’automne. Tu accompagnais Loïc qui voulait accostait Julie qui traîner déjà avec Nico et moi. Après ça, on s’est plus jamais perdu de vu et ça était pendant quatre ans une succession de bons moments ininterrompus.


Aujourd’hui, mon cœur souffre de tristesse. Mais il ne faut pas descendre sur ce chemin. Je suis sur de te retrouver un jour et en attendant, il faut se remémorer ces bons moments passés ensemble.


A la résidence donc, on avait trouver un moyen de communication ingénieux : la corne de brume. Bruyant serte mais rapide et peu coûteux. Tu t’en servais pour nous appeler à manger cher toi : des pattes aux lardons. Pour les digérer, tu aimais interrompre la conversation en levant le doigt en l’air : « tient je ferais bien une galipette ! ». Et tu plongeais sur ton matelas, roulais harmonieusement, pour finir les pieds conter le mur … Généralement on se jetait tous sur toi pour finir en Tas de Copains !



Un jour en deuxième année, entre un cours d’élasticité et de méca flux, je te demande de partir avec moi un an en Afrique. Et tu répond sans hésiter : « Ah bas oui, oui, c’est une bonne idée … ! » C’est ça qu’était génial avec toi : t’étais toujours partant pour tout. Aussi bien pour la petite bière sur une terrasse à Nancy, que pour les aventures de fous dans la brousse africaine. Qu’on rentre à 5h du mat sous la pluie, qu’on se prenne la tête sur un exo de stat math ou qu’on pousse le Van en plein milieu du désert, tu faisais toujours tout dans la bonne humeur, avec le sourire, avec une petite blague bien placée…

L’Afrique c’est trop de choses à dire ici, mais je crois qu’avec Loïc on faisait vraiment Un tout les trois. On a appris, compris et partagé ensemble. Et franchement, j’ai jamais eu aussi mal de au ventre de ma vie quand je me tordais de rire le soir sous la moustiquaire. Ton chèche enroulait sur la tête, tu imitais les ânes entre deux chouâââââââ … Et voilà, rire avec un ami, ça fait du bien.


En troisième année, on dormait dans la même chambre. C’est marrant y a jamais eu de problème. T’étais pas un mec à problème. Tu m’a soutenu comme un frère dans mes coups de blouse de retour d’Afrique, tu m’a guidé et conseillé avec sagesse dans mes questionnements sur mes choix de vie.


Aujourd’hui Pollack, tu es heureux dans cette nouvelle vie blanche et pure. Nous autres sommes tristes de ne plus pouvoir partager de bons moments avec toi. Mais tu as tellement marqué nos vies par ta bonne humeur quotidienne, ton entrain communicatif, ta sagesse, ta droiture et ton honnêteté, que jamais la porte, désormais placée entre toi et nous, ne se fermera. Les souvenirs sont bons et ils sont là pour que l’on continue d’être avec toi chaque jours au plus profond de nos cœurs.

 

A bientôt Pollack

 

 

 

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